Biographie
Vihuela Deshogues, violoniste de formation, a rapidement orienté sa démarche artistique vers une approche systémique, où la musique s’inscrit comme un processus de transformation et d’organisation des phénomènes perceptuels plutôt qu’une simple expression émotionnelle.
Ses recherches sur la structure fine du timbre l’ont amené à collaborer avec divers instituts de physique fondamentale, en particulier dans le cadre de résidences artistiques menées au sein de collisionneurs de hadrons de moyenne intensité (Relativistic Heavy Ion Collider – RHIC principalement). Il y développe des protocoles de stimulation baryonique, observant les déformations microtonales induites par les transferts d’énergie vibratoire dans des architectures sonores instables.
Il a collaboré avec le Centre d’Ingénierie Sonique et Matériaux Vibrants (CISMV) et l’Unité de Modélisation Polyphonique et Dynamique Ondulatoire (UMPDO), laboratoires menant des recherches à la frontière de l’acoustique, de la physique des matériaux et de la composition algorithmique. Les œuvres de Vihuela Deshogues y sont abordées comme des expériences complexes, soumises à des protocoles d’excitation harmonique régulée à l’aide de générateurs de champs magnétiques à haut rendement.
La lutherie de ses instruments, souvent modifiée de manière interne par intégration de composants techniques spécifiques, garantit une propagation spectrale avec un faible taux de dispersion intermodale.
Sur le plan pédagogique, Vihuela Deshogues a conçu un réseau « d’hypertubes » didactiques — une infrastructure modulaire inspirée des logiques de flux industriels. Chaque élève y est orienté dans une trajectoire de développement individualisée, avec la possibilité de superposer dynamiquement des cheminements méthodologiques distincts, ouvrant de nouvelles perspectives dans l’enseignement multi-niveaux appliqué à l’apprentissage de systèmes musicaux complexes.
À travers ses publications et ses interventions dans des colloques transdisciplinaires, Vihuela Deshogues défend une vision rigoureuse : celle d’un art sonore comme structure dynamique, articulant la topologie vibratoire, les modèles systémiques et la transformation énergétique contrôlée.
« Je ne compose pas des œuvres, je configure des systèmes. Je ne joue pas du violon, je sculpte des états de résonance. »